ZOOM SUR AUDREY CHOPINET, NOUVELLE RESPONSABLE DU PROJET PRÉVENTION DU RISQUE SUICIDAIRE DES LANDES

 

 

ZOOM SUR AUDREY CHOPINET, NOUVELLE RESPONSABLE DU PROJET PRÉVENTION DU RISQUE SUICIDAIRE DES LANDES

Audrey CHOPINET est psychologue clinicienne, diplômée depuis 2009 et spécialisée en gérontologie. Elle quitte son poste à l’Hôpital de Nogaro pour prendre ses fonctions au sein de l’Association Rénovation en septembre 2022 en qualité de Responsable du Projet de Prévention du Risque Suicidaire des Landes. Audrey CHOPINET succède ainsi à Amélie ZENNER qui poursuit ses missions de psychologue du PRS en Charente, au sein du CH Camille Claudel.

 » C’est un honneur pour moi de prendre la suite de Mme Zenner au poste de responsable départementale de la prévention du risque suicidaire.

C’est la première fois que mon métier prend cette ampleur. Jusque-là, je n’ai connu que la clinique (les entretiens individuels, les ateliers de groupe, les régulations d’équipe, le travail à domicile…) Je me suis toujours tenue très à proximité du patient – selon la formule consacrée « au chevet du malade ». Travailler en prévention et postvention c’est passer pour moi dans une forme d’agir. Ne plus seulement s’en tenir à « la guérison vient de surcroît » telle qu’énoncée par Freud.  Mais animer, coordonner, développer et pérenniser le plan de prévention du risque suicidaire sur le département des Landes. Identifier les acteurs, les faire se rencontrer, mobiliser, sensibiliser et former les professionnels, peut-être aussi le grand public.

Autant de perspectives d’action qui m’offrent aujourd’hui l’opportunité d’apporter une autre dimension à mon engagement auprès des personnes en souffrance. De façon tout à fait complémentaire et signifiante avec mon activité libérale.

Pour répondre tout à fait à la question posée, à savoir « comment je me sens à la perspective de cette prise de poste », je me sens déterminée et prête à donner de mon envie, de mon énergie, de partager mes compétences mais aussi à apprendre, échanger avec les personnes, les professionnels, les partenaires, les collègues avec lesquels je vais travailler et interagir. En l’écrivant comme ça et malgré le challenge que ça représente pour moi – et cette excitation mêlée d’angoisse – je me dis que j’ai hâte d’être à la rentrée! «